Je ne suis absolument pas féru de tout ce qui constitue cette vague d'électronica/ambiant/minimaliste plus que jamais présente de nos jours...mais je dois avoué que je me suis récemment laissé séduire par le premier album d’un dénommé Donato Wharton.

Mais qu’est ce qui fait que je m’arrête sur celui-là, sachant qu’il y en a à foison, des disques de la même trempe? Et bien c’est tout simple: Dans un premier temps, une belle photographie de pochette égaille ma curiosité (jusque là, c’est pas bien sélectif, croyez moi...). Je vais donc écouter les morceaux décelables sur le web. Et si ceux-ci, en l’occurrence, m’inspirent autre chose que le néant émotionnel, je poursuivrai!

Seulement voilà, dans ce fatras du minimal qui ne facilite pas l’adhésion rapide et instantanée des premières écoutes, j’ai tendance à me demander si l’unique photo figurant sur le devant de la pochette n’est pas à elle seul, finalement, l’atout majeur qui fera qu’on aime ou qu’on aime pas. Ce qui poserait évidement problème car n’importe quel plus ou moins escroc pourrait alors exploiter le filon en se contentant de pondre quelques morceaux pourtant totalement insipides... Je n’ai bien sûr rien contre la photo, mais c’est bien avant tout de musique dont il est question ici!

Quoi qu’il en soit, je pense pour ma part que Donato Wharton n’est pas de ces gens là! Ici, si tant est qu’on s’y intéresse, la photo ne constitue qu’un point de départ, un indice, une piste qui favorisera notre imaginaire à l’écoute de sa musique. Mais cette dernière peut tout à fait se suffire à elle-même, et ouvre dans nos esprits une porte vers un univers parallèle et surréaliste, où les mirages peuvent côtoyer la réalité...


A écouter:








A voir:


Projection accompagnant le morceau Puget Sound
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